Être syndic de copropriété, c’est savoir jongler entre les enjeux collectifs et les intérêts individuels des copropriétaires. Un travail à temps plein – pour certains – pour lequel il faut se montrer persuasif et adopter une posture d’expert sur les questions qui relèvent du règlementaire. Mais être syndic c’est aussi savoir détecter les attentes des copropriétaires. Entre leurs attentes relatives au tout numérique et les changements de comportement dans l’optique d’une vraie transition écologique, les copropriétaires doivent être entendus et soutenus par leur syndic !

Dématérialiser la communication copropriétaire-syndic
En 2010, 75 % des Français s’estimaient satisfaits de leur syndic, selon une étude TNS. 10 ans plus tard et 10 points de moins, le constat n’est plus le même. Les copropriétaires reprochent aux syndics un trop grand turn-over, ce qui nuirait à la poursuite des travaux engagés. Autre point avancé, ils souhaiteraient que les syndics justifient le pourcentage de rémunération qu’ils appliquent aux budgets des travaux (étude Bellman x IFOP).
Enfin, ils constatent que la réactivité de leur syndic fait parfois défaut à cause de l’obsolescence de leurs outils et de leurs procédures. Ce dernier point est à prendre en considération quand on voit l’émergence des néobanques, des néoassurances… et désormais des néosyndics, où chaque action peut se faire sur mobile ! Déjà en 2014, la loi ALUR ouvrait la voie à la dématérialisation des modes de communication dans la copropriété, notamment pour la convocation en assemblée générale. Un extranet sécurisé est désormais obligatoire pour y déposer les documents. Pourtant, la route semble encore longue. Certains syndics émargent toujours à la main, impriment les procès-verbaux d’AG et les envoient par courrier. Les copropriétaires attendent donc des syndics plus de performance, plus réactivité avec l’utilisation d’une communication plus digitale.
Digitaliser les réunions d’AG
S’il fallait retenir quelque chose de positif aux confinements successifs, c’est de recourir au digital pour organiser les AG. Selon un sondage IFOP, seuls 35 % des propriétaires interrogés sur un panel de 3 062 personnes ont assisté aux AG pendant cette période et 20 % des réunions ont été proposées en visioconférence. Résultat, les retards se sont accumulés car la majorité des copropriétaires n’étaient pas présents.
Syndics, ne passez donc plus à côté des nouveaux modes de communication et inscrivez la visio-conférence dans vos habitudes. Nombreux sont les arguments en faveur de la digitalisation des réunions d’AG :
- Les convocations peuvent être envoyées directement par mail, réduisant ainsi le coût d’impression et d’envoi.
- Les propriétaires en vacances ou travaillant en horaires décalés peuvent se connecter plus facilement à l’AG.
- La durée moyenne de la réunion est raccourcie.
- Le syndic peut plus facilement modérer la conversation. Ainsi les nouveaux propriétaires, souvent timides et effacés, sont autant écoutés que les plus fortes têtes. Les enjeux collectifs sont mis en avant au détriment des problématiques personnelles.
- L’inclusion n’est pas compromise. Selon ce même sondage, une femme de 89 ans était présente à l’AG en visioconférence.
S’adapter à la mobilité électrique
La transition écologique n’est pas nouvelle. Les municipalités des grandes villes françaises combattent bec et ongles la pollution atmosphérique en créant des Zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m), où seuls les véhicules les moins polluants (selon leur certificat Crit’Air) peuvent circuler librement. Pour encourager les citoyens à troquer leurs anciennes voitures pour des modèles plus verts (hybride ou 100% électrique), l’Etat verse depuis plus de 10 ans maintenant une prime à la conversion de 5 000 euros (jusqu’à 6 000 euros dans les ZFE-m). L’engouement est tel que les constructeurs automobiles ont vu une explosion de la demande de voitures électriques, avec près d’1 million de ventes rien qu’en 2021. Si le mouvement pour des véhicules 100 % électriques prend de l’ampleur, encore faut-il que les infrastructures de recharge soient suffisantes.
Dans les copropriétés, l’enjeu est de répondre à la demande des copropriétaires, utilisateurs de voitures électriques et favorables à l’installation de bornes de recharge, tout en faisant de la pédagogie pour ceux qui n’en ont pas l’utilité… encore. Et c’est là qu’interviennent les syndics !
Lire aussi : les copropriétés et la mobilité électrique : mythe ou réalité ?
Avant le 1er janvier 2023, les syndics doivent inscrire à l’ordre du jour des assemblées générales la réalisation d’une étude portant sur l’utilité d’installer des bornes de recharges électriques. Pour appuyer leur discours, SoBorne, opérateur d’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, accompagne le syndic en préparant les réponses aux potentielles questions des copropriétaires sur la faisabilité et la budgétisation du projet. Si le projet est validé, SoBorne gère ensuite la mise en service avec les différents intervenants et la maintenance des travaux.
Avec SoBorne, anticipez les desideratas des copropriétaires dans la démarche IRVE et proposez-leur un projet sur-mesure, avec 0 euro de reste à charge pour eux. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez nos conseillers SoBorne !
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